crime is not an issue, crime is a symptom

Publié le par florian

Grâce à Django, j’aurai connu l’origine de l’une des probables influences les plus grandes de Desperado, et pas seulement parce que l’acteur principal est européen.

Riens du tout et Le Candidat ont en commun une actualité persistante, une satire du coaching en communication, une scène tournée lors d’un véritable événement détourné (le marathon de Paris çà et une parade scolaire là) et l’investissement du personnage principal. Le deuxième film me rappelle 2002 un peu et 2007 beaucoup (les fois aux quelles j’ai participé). Je savais y trouver un extrait pour la classe américaine, mais pas autant. Je craignais, à tort, un film aussi hermétique que all the president’s men. Partant d’un principe simple (un parti présente un candidat censé perdre des élections) on assiste à une campagne non pour un candidat mais pour des idées plutôt pas conventionnelles sur la société, l’insécurité ou le nucléaire. Il y a quarante ans, ces idées, populistes dans le bon sens du terme, n’étaient déjà pas neuves mais le film le montre : dans la bouche d’un candidat, les meilleures intentions risqueront toujours d’être perçues comme de la démagogie. Comme si la politique ne servait qu’à se distraire des problèmes de la cité.

 

Django, Sergio Corbucci, 1966

Riens du tout, Cédric Klapisch, 1992

The Candidate, Michael Ritchie, 1972

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