he makes my heart a cinemascope, he's showing the dancing bird of paradise

Publié le par Tzvetan Liétard

 

Les deux premiers films de la semaines sont allemands et omnibus. Les deux longs métrages mettent en scène deux amoureux incarnant divers personnages.

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Le Cabinet des figures de cire a engagé un jeune écrivain (William Dieterle) pour raconter trois histoires inspirées par des figures du musée de fête foraine. C'est dans ce cadre que sont produite trois histoires exotiques interprétées par les mêmes acteurs (William Dieterle & Olga Belajeff) confrontés à un méchant à chaque fois différent : Emil Jannings en Haroun al Rachid, Conrad Veidt en Ivan le Terrible (hallucinant et fascinant) et Werner Krauss en Jack l’éventreur.

 

Ajoutée le 12 février 2012 par prstudent

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Les trois lumières dans un cadre beaucoup plus élaboré et métaphysique qui n'est plus un prétexte mais le coeur du film, celui-ci joue aussi avec trois univers différents. On se retrouve de nouveau dans les mille et une nuits, mais aussi à Venise et dans l’Empire du Milieu. J’espère retenir le nom de Bernhard Goetzke.

On peut le voir ici chez ProfilmicSpace.

Il est tentant de rapprocher ces deux films mais les ambitions de Waxworks (1924) et Destiny (1921) semblent trop différentes malgré une maîtrise certaines des moyens cinématographiques et narratifs. Das Wachsfigurenkabinett rappel les films à sketches à la Harold Ramis (William Dieterle , qui a des airs de Brendan Fraser) ou Ivan Reitmann, mais Der müde Tod revendique une profondeur métaphysique, romantique même si les ficelles utilisées sont celles du mélodrame. Ces deux films fantastiques malgré leur richesse et leur variété sont d'une grande cohérence, particulièrement le film de Fritz Lang qui parvient à dépasser l'idée de fatalité.

fiona-apple.jpgJ’ai regardé des clips de Fiona Apple mis en scène par Paul Thomas Anderson. J'aime bien celui-ci à cause des danseurs. Il a un côté Bugsy Malone. J'aime bien les autres aussi.

 

Ajoutée le 2 octobre 2009 par fionaappleVEVO.

 


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En regardant Top Secret ! j’ai réalisé que la parodie d’expressionnisme allemand que je croyais y trouver venait en fait de Casino Royale. On pourrait énumérer les bons gags, encenser la performance de Val Kilmer, etc. C'était drôle. Comme le film est disponible sur youtube, je me rappelle le temps où nous découvrions les y a-t-il, les hot-shots et autre Cité de la peur et du temps passé à s'en imprégner au point de retenir certaines répliques sans effort.

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Il me semble avoir une version amputée d’Ingeborg Holm : certaines séquences semblaient manquer du moins d’un point de vue rythmique. Huit ans avant son rôle de madame Holm dans Körkarlen, elle interprète une autre madame Holm. On pense à Ladybird Ladybird (1994) avec une préférence pour le muet.

On peut le voir ici chez ProfilmicSpace.

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On a entendu parler des rapports entre Le voleur de Bagdad et Der müde Tod, et ils sont évidents. Les tapis magiques traversent l’écran avec grâce. La découverte de Douglas Fairbanks me permet de découvrir l’origne d’acteurs-producteurs athlétiques et acrobates aux sourires pleins de dents. Je sais désormais dans quelle tradition placer les films de Burt Lancaster (ceux avec Nick Cravat : the Flame and the Arrow, the Crimson Pirate) et de Jean-Paul Belmondo (les Lautner-Zidi-Deray-Labro-DeBroca). Exactement ça !

 

Publié le 5 février 2013 par RemberingTheClassics

 

Das Wachsfigurenkabinett, Paul Leni, 1924

Der müde Tod, Fritz Lang, 1921

          Des clips de Fiona Apple, Paul Thomas Anderson, 2004

Top Secret !, Jerry Zucker, Jim Abraham, David Zucker, 1984

Ingeborg Holm, Victor Sjöström, 1913

The Thief of Bagdad, Raoul Walsh, 1924

 

Les notices de Georges Sadoul ;-)

 

Cette semaine, Raoul Walsh :

(New York 11 mars 1892) Il était, en 1960, comme Henry King, Norman Taurog, Clarence Brown ou Allan Dwan, un très honorable vétéran, survivant de la grande époque d’Hollywood, celle de Griffith – dont il fut l’assistant – et de Thomas Ince, dont il retrouve parfois le ton. Il débuta sous les ordres de Douglas Fairbanks pour le Voleur de Bagdad et, sans valoir ses contemporains John Ford, Franl Borzage ou Howard Hawks, il sait bien conter une histoire et les films de guerre (pour ou contre) : What Price Glory ?, les Nus et les Morts, le Cri de la victoire, la Charge fantastique. Dans plus de cent gilmd, il a abordé beaucoup de genres, des exploits de corsaires aux mises en scènes bibliques, passant par les « policiers » ou les mélodrames. Ce typique Américain a naturellement excellé dans les westerns : la Vallée de la peur, la Fille du désert, la Grande Évasion, la Blonde et le Shérif, etc. [une liste].

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