This day and age we're living in gives cause for apprehension
With speed and new invention
And things like fourth dimension.
Yet we get a trifle weary
With Mr. Einstein's theory.
So we must get down to earth at times
Relax relieve the tension
And no matter what the progress
Or what may yet be proved
The simple facts of life are such
They cannot be removed.
Herman Hupfeld, 1931
Dans Les enfants du Paradis, le personnage de Baptiste semble un hommage à Charlie Chaplin. Pierre Brasseur est phénoménal en cabot génial. Le film aurait pu durer plus longtemps, et sans problème en montrer plus.
Ce que je préfère dans Nick, Gentleman Detective, c’est Nora, l’épouse de Nick Charles : Mirna Loy a une classe folle. On est étonné par la longue carrière du chien Asta, selon IMDb.com. EDIT : Bien avant James Bond, c’est peut-être la première fois que l’on voit un gros asiatique (interprété ici par William Law) jeter un chapeau pour changer le cours des choses.
Les acteurs sont malheureusement pathétiques. Pourtant on a bien rigolé quand l’autre voulait son pot d’eau chaude. Daniel Cauchy fait désormais partie des familiers. Il n’y en avait qu’un qui m’a semblé joué juste.
Je mentionne Flim spécialement réalisé par l’autre auteur de ce blog pour l’anniversaire de votre serviteur. C’est même le sujet de ce détournement qui rappelle les potentialités du montage, du doublage et la force des mythes qui ont été utilisés ici. Ce qui semble n’être qu’une pochade a des effets plus profonds encore que, mettons, ma tête sur les épaules de Kurt – Wyatt Earp - Russell aux côtés de Val – Doc Holiday – Kilmer dans Tombstone. Ce film est de plus très stimulant, et ce n’est pas le moindre de ses mérites. Mille milliards de merci donc.
Je crois que j’ai un faible pour les adaptations de pièce de théâtre au cinéma. Après Sleuth et Detective Story, et Murder by death, et même les pièces de Bacri-Jaoui. Seule dans la nuit est d’un genre que j’ignorais et donnerait envie d’aller au théâtre (sur le boulevard du crime ou à Broadway). J’ai aussi appris le nom de Frederick Knott qui me donne envie de voir enfin Dial M for murder. J’ai déjà été étonné par le thème à la John Carpenter qu’on entend dans A shot in the dark, ici Mancini confirme qu’il est capable de contribuer à l’atmosphère angoissante d’un thriller tout en soulignant la fragilité de l’héroïne. Merci monsieur Jousse.
Dans Gas-oil, on voit moins de l’Auvergne et Clermont-Ferrand que dans Ma nuit chez Maude. La valse swing assez enthousiasmante qui ouvrait e film était signé Henri Crolla. Hormis cette ouverture, il n’y avait malheureusement qu’un thème guitaristique jazzy. Le reste de la musique fut assez conventionnel.
Est-il étonnant d’entendre She moves through the fair dans une production anglaise, fût-elle l’œuvre de deux Suisses ? Nice Time was a nice time in Picadilly Circus, dont j’ai plus d’un souvenir, contrairement à la dernière fois dans dreamland.
Les enfants du Paradis, Marcel Carné, 1945
After the thin man, Woodbridge Strong van Dyke II, 1936
Les acteurs, Bertrand Blier, 2000
Flim, Olivier Le Blouch, 2011
Wait until dark, Terence Young, 1967
Gas-oil, Gilles Grangier, 1955
Nice Time, Clauge Goretta et Alain Tanner, 1957